16 févr. 2016

REVUE DE PRESSE












Marche Audax. Succès malgré la météo



Le cheminement à la vitesse constante de 6 km/h a été quelque peu perturbé par...
Le cheminement à la vitesse constante de 6 km/h a été quelque peu perturbé par la pluie et quelques arbres abattus par la fureur du vent de samedi. Partis le matin à 7 h 45, ils sont entrés dans la salle polyvalente de Kernével à 17 h 45 pile, contrat rempli.
La météo tempétueuse de samedi et une dernière averse à l'aube dimanche matin n'ont pas refroidi les ardeurs des amateurs de marche Audax, car ils étaient bien présents à 7 h 45 pour prendre le départ pour le 25 km. Au menu de cette première balade dominicale, menée tout de même à la vitesse constante de 6 km/h, la direction de Bannalec avec un retour par la chapelle de la Véronique. L'après-midi, second 25 km de la journée, cette fois vers la forêt de Coatcloc'h, avant de se retrouver pour un pot de l'amitié à la salle polyvalente. Pour Jérôme Bourbigot, président de l'association M4SR, marcheurs des 4 saisons de Rosporden, le résultat de la journée est édifiant.

Un grand sourire de satisfaction pour tous


« Les participants sont venus des cinq départements bretons et 51 communes bretonnes étaient représentées. Soixante-huit marcheurs le matin et 67 l'après-midi dont 41 qui ont participé au brevet de 50 km, c'est un beau score. À noter que notre plus jeune marcheur n'avait que 14 ans, venu de Trégunc il a réalisé le 25 km de l'après-midi. Que ce soit l'intendance ou les organisateurs, tous affichaient un grand sourire de satisfaction dimanche soir », a-t-il déclaré. Le prochain brevet sera un 25 km à Trégunc au départ de la salle de Kersidan le 6 mars 2016, départ à 7 h 45.

Audax à Flers. 20h de marche, le secret de la jeunesse éternelle ?

  • Les 68 participants des 20 h de marche de Flers se sont lancés pour 25, 50, 75 ou 100 km, divisés en quatre boucles.
    Les 68 participants des 20 h de marche de Flers se sont lancés pour 25, 50, 75 ou 100 km, divisés en quatre boucles. | Marion Lopez / Ouest-France





Le départ des 20 h de Flers a été donné, ce samedi, à 14 h. Les marcheurs les plus chevronnés pourront parcourir jusqu’à 100 km à travers le Bocage.

13 h 30 au complexe sportif Godart. Venus de Bretagne, région parisienne, Haute-Normandie ou même de Nancy, les marcheurs arrivent à Flers. Dans le gymnase, l’ambiance est chaleureuse malgré une météo plus qu’humide.
« C’est Flers en février, on ne va pas prendre de coups de soleil », ironise Laurent, venu de Bayeux pour l’occasion. Passionné d’Audax, il s’apprête à réaliser son sixième 100 km. À ses côtés, Jean-François vient de la région Saint-Loise. C’est la seconde fois qu’il réalise la distance. Ils marcheront « en binôme ».
Les deux amis, pratiquent régulièrement la discipline. « Il n’y a pas de triche, pas d’adversaire, pas de premier ni de dernier. L’Audax c’est de l’entraide, de la convivialité, du soutien. » Et ils vont en avoir besoin. Ils participeront aux quatre boucles de 25 km à réaliser en 20 heures à une allure fixe de 6 km/h. Même pendant la nuit. « Certains s’endorment en marchant », sourit Laurent.

58 500 km au compteur

Un peu plus loin, René, 79 ans, arrive de Versailles. « Je suis trente fois aigle d’or », confie-t-il. Dans l’Audax, un aigle d’or est un marcheur ayant parcouru un total de 1 950 km. Au compteur, René affiche donc 58 500 km. « J’en fais tous les week-ends depuis mes 50 ans et je m’en porte très bien. Pour moi j’ai toujours 60 ans ! » Alors qu’il est à quelques minutes de s’élancer pour la 306e fois à l’attaque d’un 100 km, le passionné reste modeste. « Le mérite est le même pour un débutant qui fait 25 ou 50 km que pour un habitué qui en fait 100. »
14 heures, prêts pour le départ. Henri Génissel, président du club Les Vikings, organisateur de l’événement, rassemble ses troupes. « Vous êtes 68 à partir », informe-t-il. Une belle participation alors que « d’autres brevets ont lieu ailleurs ». Alors que les marcheurs se dirigent vers la ligne de départ, la pluie battante cesse. « C’est mieux comme ça », apprécie une femme dans le peloton. Les commissaires de course sifflent, le départ est lancé. C’est parti pour la première boucle de 25 km, « la plus difficile ». L’Audax prendra fin, ce dimanche, à 10 heures.









Leucémie : le décès du papa de Céline

  • André Civray a été le cofondateur de l'association Céline et Stéphane Leucémie espoir.
    André Civray a été le cofondateur de l'association Céline et Stéphane Leucémie espoir. | 

Le Quimpérois André Civray est décédé mardi 9 février, à l'âge de 67 ans.
Il a été, avec André le Moustarder (papa de Stéphane), le cofondateur de l'association Céline et Stéphane Leucémie, puis, en 1994, de la Fédération leucémie espoir qui regroupe plusieurs associations de soutien aux enfants et aux adultes atteints de maladies du sang.
Pendant 35 ans, André Civray a parcouru le département auprès des dix-sept antennes de la fédération et à la rencontre des bénévoles mobilisés pour le financement de la recherche hématologique. Une implication reconnue, en 2012, par la Croix de chevalier de la légion d'honneur.
Il n'hésitait pas à évoquer son histoire personnelle et de celle de sa fille Céline, tombée malade en 1981 et décédée à l'âge de 11 ans. « Sachez que le plus gros réconfort, c'est la chaleur humaine, la main d'une épouse, d'un époux, d'un papa, d'une maman. D'un camarade. Ne vivons pas seuls ! », glissait-il, en avril 2014, aux pompiers de Douarnenez qui accompagnaient l'un des leurs dans la maladie.
Le maire de Quimper, Ludovic Jolivet, lui a rendu hommage tout comme les membres de la Fédération Leucémie espoir qui regrettent celui qui « a consacré tout son engagement et sa combativité à servir les malades ».
Les obsèques d'André Civray seront célébrées vendredi 12 février, à 14 h 30, en l'église de Kerfeunteun.
 
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